Terrasser de joie

Terrasser le monde de joie. Serait-ce possible ? l’on me dit que le bonheur c’est l’alternance des émotions qui nous fait le ressentir : autrement dit, s’il ne m’arrive est pas de malheur je ne serai pas en mesure de ressentir la joie et l’épanouissement de mon cœur. Vraiment ? A-t-on vraiment besoin, dans ce domaine, de cette alternance ? N’est-ce pas justement bien différent du « plaisir » qu’on assimile a un état éphémère ? La joie de vivre à tout moment de son existence doit être possible. je pense que c’est la théorie défendue par mes amis et camarades Épictète et Spinoza : tout dépend de son regard sur l’événement qui nous arrive point on peut ressentir de la tristesse, du plaisir, mais que la joie de vivre reste là, permanente, immuable et fidèle. Je le crois, je le vis, je le veux !
Ainsi donc je deviens Bouddha, Spinoza, Marc Aurèle, je change mon regard, je ne suis que joie et terrasse le monde de ma lumière. J’écoute et observe, enivré de quiétude et d’amour. je suis imperméable aux influences du mal. Je ne le vois plus. Je deviens néo, matrix sous mon contrôle, « je ne les sens plus », les éléments négatifs et néfastes du monde. Le pas de côté qui permet de tout voir et de tout comprendre, lucide de mon nouveau regard sur le monde, je vois clair dans ce jeu de la vie. Mon nouveau chemin est amorcée, la goutte d’eau qui trace sur la feuille de l’arbre un sillon qui n’existait pas, auxquelles personne n’avait songé. Plus besoin de contrôler les choses : Je décide des règles du jeu. Je suis Dieu.

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